Comprendre et aimer la terre

Quoi de commun entre une abeille, un champ d’épeautre, un faucon pèlerin, un petit rhinolophe et une orchidée  ? Difficile de répondre d’emblée…  Pourtant il s’agit là de symboles qui soulignent à la fois la complexité et la fragilité des relations qui existent entre nature et agriculture.

Plateau des Chaux © Gérard Grassi

En gérant plus du tiers du territoire de la Gervanne, l’agriculture joue un rôle fondamental dans la préservation du cadre de vie et de la biodiversité. Si les paysages y sont si variés, si les plantes des moissons ou la huppe fasciée s’y maintiennent encore, c’est que les pratiques y sont globalement douces et respectueuses des équilibres naturels. Inversement, l’agriculture pour être durable, dépend étroitement de la biodiversité.

Voilà déjà des thématiques qui méritent d’être abordées et valorisées auprès du public. Mais le contact avec la terre c’est avant tout un moyen de renouer avec les grands équilibres naturels et d’expérimenter les réalités de notre quotidien :

Comment vivent les plantes et les animaux que nous consommons ?

Comment fabrique t-on du fromage, que s’est-il passé entre le grain de blé et la miche de pain ?

Est-ce la même chose avec le pain de mie sous cellophane, en amont de la pizza surgelée ou de la boîte de conserve ?

Autant de petites découvertes qui permettront de donner du sens à un projet pédagogique et d'apporter un regard  plus averti sur nos modes de consommation.