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Le chamois

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© Gérard Grassi
 

Des chamois dans les collines de la Gervanne ? Rien de surprenant ! Ce petit ongulé sauvage y trouve même ses habitats de prédilection : un relief tourmenté, des barres rocheuses et des éboulis rassurants, de vastes pentes boisées et des zones ouvertes pour pâturer.

Le chamois est le seul ongulé sauvage qui n'ait jamais fait l'objet de réintroduction la Drôme. Après avoir frôlé l'extinction au début des années 50, une réglementation plus restrictive de la chasse à partir des années 70 à permis à l'espèce de retrouver peu à peu les territoires qu'il occupait jadis.
Ainsi, son renouveau en Gervanne remonte à une trentaine d'années, avec les premiers animaux observés dans les escarpements du Savel à Gigors. Depuis la généralisation du plan de chasse qui limite les prélèvements, l'espèce a reconstitué localement de belles populations mais demeure sensible. Cette espèce emblématique et d'observation facile reste un des atouts majeurs pour le développement du tourisme nature en Gervanne et dans les montagnes drômoises.

De tous nos ongulés, le chamois est sans doute le plus facile à observer. D’abord parce qu’il mène une existence essentiellement diurne et qu’il évolue souvent dans les espaces dégagés jusqu’à basse altitude, mais surtout parce qu’il est d'un naturel curieux et peu farouche. Lorsqu’il n’est pas traqué, le chamois tolère l’observateur à quelques dizaines de mètres seulement.

 

Voir les chamois en Gervanne

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© Gérard Grassi
 

Une balade discrète depuis le hameau de la rivière (Gigors) en direction des ruines de l’Espéri réserve souvent de belles rencontres, à condition bien sûr de se lever tôt le matin ou au contraire de prévoir une descente au crépuscule. Dans tous les cas mieux vaut rester sur le sentier où les animaux sont habitués à voir passer les promeneurs. Bien surveiller les éboulis et les crêtesDes chamois sont également présents dans les pentes nord de St-Pancrace. Une bonne paire de jumelles ou une longue vue, permettent de faire de belles observations, sans rien déranger, depuis la route qui descend de Gigors en direction de Crest. Bien regarder dans les pentes de marnes et les prés alentours.

Toujours depuis la route, les gorges sauvages de la Sépie abritent deux petites hardes. La première est souvent visible dans les pentes au niveau du lieu dit « le  Moulin ». La seconde vient régulièrement au gagnage dans les prairies qui précèdent l’entrée dans le village d’Escoulin. Les animaux sont très présents dans ces deux secteurs mais la végétation dans les pentes complique un peu l’observation. Les chamois sont là : mais il faut savoir les trouver ! Faute de chamois, l’aigle royal vient régulièrement prendre le vent au-dessus des barres rocheuses.